Falaise

Invité

Son regard se perdait dans l’horizon gris de son monde. Ses cheveux collaient son dos, ses mains restaient le long de son corps et le vent…le vent le poussait doucement vers l’avant. Il semblait vouloir l’attirer dans les bras du torrent. Un sourire triste ourla ses lèvres.

« Décidément, dans la Vie ou dans la Mort, il faudra toujours que tu viennes m’embêter jusqu’au jour où je céderai à ton caprice, ne ?... »

Il émit un léger rire et ouvrit les bras en croix, la tête tournée vers le ciel. Puis son visage se déforma dans une grimace haineuse.

« J’vous ai fait quoi bordel ?!! QUOI ?!!! » hurla-t-il à l’intention des dieux du monde…

Il sentait la parcelle de terre sur laquelle il était devenir de plus en plus moue par la pluie. D’un bond, il recula tandis que celle-ci tombait dans le vide. Se relevant en titubant, il resta un instant immobile, la tête basse et les poings serrés, puis brusquement…

« Fait chier !!! »

Une lame verte fendit l’air violemment, semblait trancher l’espace de sa lumière inquiétante. Le sol sous ses pieds trembla violemment tandis que l’arbre tombait lourdement parterre, faisant fuir les oiseaux dans un brouhaha pas possible. Il resta là, à contempler le vide, la lame de sa faux s’éteignant lentement, tout comme son cœur mourrait à petit feu…
Puis le manche de métal alla se planter dans le sol boueux, suivi par les genoux de son propriétaire. Il donnait des coups de poing rageusement dans le sol, hurlant des mots incompréhensibles. Mais là encore, aucunes larmes. Ce n’était pas pour tout de suite.

Puis un rire à vous faire frissonner de peur s’éleva doucement dans l’air tandis que Duo se relevait, s’adossant brutalement à un arbre. Les larmes du ciel remplaceront les siennes…

Heero revenait de la grotte ou l’on cachait els Gundam, du petit hangar, enfin petit était un grand mot, il ouvrit son parapluie, il ne voulait pas se chopper la crève, puis il entendit des cris, et alla voir, il écouta Duo, et le regarda, puis un coup de vent trop fort se fit, et il lâcha le parapluies bleu qui s’envola loin de lui.

Le japonais s’approcha de Duo et lui prit les mains, puis l’enlaça. Il ne savait pas si Duo pleurait, la pluie faussait tout, l’eau couleur sur eux, fouettant leur peau, il serra sa prise sur son ami.

« Duo…. Tu vas attraper un rhum. Ne pense pas cela de toi s’il te plait, tu es l’un des personne les plus merveilleuse de ce monde. »

Lui dit il, hésitant, parlez au autre, n’était pas trop son truc, il ne savait jamais quoi dire. Duo était si froid, sa peau était si froide, rougie par le vent et la pluie. Il voulait le protéger, juste la maintenant.

« Gomen.....»

Invité

L’une des personnes les plus merveilleuse au monde…
Un sourire ironique dessina ses lèvres alors qu’il attrapait le menton du japonais.

« Je t’utilise pour assouvir des pulsions, je te jette par la suite… Heero Yuy, vous n’êtes qu’un baka trop amoureux… »

Il enroula un bras autour de la taille de Heero tandis qu’il tenait de l’autre la nuque du brun pour le rapprocher de lui, pour le plaquer contre son torse… Un sourire triste, des yeux ternes. Duo Maxwell avait à cet instant les plus grandes contradictions du monde dans sa tête. Devait-il ou ne devait-il pas ? Pfff, quelle merde toute cette histoire…

« J’suis un salaud et toi tu me parles de personnes merveilleuses… » murmura-t-il contre le cou du japonais.

Il resserra son étreinte.

« J’dois être con… »

Puis doucement, sa main droite alla gentiment caresser la joue de son compagnon tandis que ses lèvres effleuraient à peine celles du nippon.

« Mais tu as Hagen… » souffla-t-il finalement.

Et Duo se recula, regardant le japonais dans les yeux. Cobalt contre indigo… Des couleurs plus uniques l’une que l’autre.

« Je ne suis peut être qu’un baka amoureux, mais amoureux de toi, suffisamment pour tout te pardonner. J’aime Hagen, mais je suis fou de toi également »

La sincérité, et l’honnêteté se voyait dans les yeux de Heero, cependant il ne fit rien pour faire un pas de plus, il préférait laissez faire Duo, juste être dans ses bras lui suffisait amplement, il ne voulait pas le brusquer.

« Tu n’es pas un salaud. Loin de la. Pour moi, tu est l’une des personnes les plus importante. Que je n’ai jamais rencontrer »

Dit le japonais, en mettent son visage dans le cou du plus grand. Heero n’en revenait pas de comment Duo avait grandit, lui aussi avait grandit, mais moins vite. Et il restait le plus petit avec Quatre. La pluie froide, il n’en s’en préoccupait plus, serrer contre le corps chaud de son ami.

Invité

L’américain retourna leur position, comme ayant besoin de protéger Heero de tout, de la pluie, du vent, des regards parfois trop blessants des gens… De tout. Il se serra contre lui, respirant le musc sauvage du japonais. Un parfum enivrant, comme celui d’une bête… Sans s’en rendre compte, Duo laissa échapper un grognement alors qu’il ne donnait plus aucune chance au japonais de se sortir de cette étreinte.
Il effleura sa tempe du bout des lèvres, suivi l’arrête de son nez… Il embrassa celui-ci et arriva rapidement sur les lèvres. Mais toujours il n’y touchait pas.

Sa main redécouvrait les courbes du japonais par-dessus ses vêtements, et ainsi, il les revoyait se dessiner sous sa paume à nouveau.

« Heero… »

Un souffle tremblant. Il goûta la peau du cou, fine et fragile, tellement sensible… Duo était définitivement Shinigami, et Shinigami, Duo. Cette sorte de puissance qu’il retenait souvent se dévoilait, comme à présent. Il broiera quiconque osera porter le petit doigt sur son japonais…
Oui, en définitif, il l’aimait aussi…tout comme il aimait Aloce, un défunt amant, disparu, pouf !

« Heero… »

Il avait besoin de se remémorer de ce prénom, comme si cela faisait des siècles qu’il ne l’avait pas prononcé. Son bras se plaqua contre la taille de Heero, rapprochant leur bassin dans un soupire satisfait. Enfin, enfin il retrouvait cette sensation de douce chaleur, de complétude…

Heero fut surprit de se retrouver dos contre l’arbre, sentir l’écorce, le parfum de la nature l’enivrait, cela avait toujours été ainsi quand il pleuvait, Heero avait la phobie de l’eau, mais il adorait la pluie. Chaque instant étant étrange.

De la fine brume s’élevait de la terre refroidit par l’eau venant du ciel, mais le parfum de Duo était si envoûtant, il laissa glisser ses mains sur els épaule de Duo, par-dessus le vêtement mouiller. Ferment els yeux.

Chaque fine caresse le rendait ivre et désirable, ses pommettes rougie par le froid, ses cheveux mouiller coûtent sur son visage,s es vêtement le moulent, et le regard de Duo, si prédateur, lui donnait la sensation d’être sa proie. Duo était Shinigami et Shinigami était Duo, c’était ainsi, et il l’aimait comme tel.

« Duo… »

Murmura le garçon aiment d’une voix a peine audible et enrouer par le désire, et la chaleur qui irradiait son corps refroidit par l’air frai. Nouant ses bras sur les épaules de Duo, se hissant sur la pointe des pied, pour être plus a sa hauteur.

« Duo…. »

Dit il un peut plus fort en s’accrochant a lui.

Invité

Puis brusquement…

Il plaqua ses lèvres contre les siennes, prenant possession de sa bouche dans une violence désespérée. Seigneur, qu’il le pardonne ! Ce sentiment lui avait tant manqué, il avait confondu des choses avec d’autres, l’avait fait pleurer…
Et lui l’aimait encore. Qu’il en crève, c’est ce qu’il méritait !

Duo souleva avec une facilité déconcertante le petit japonais, lui faisant entourer sa taille de ses jambes. Puis il le coinça entre l’arbre et son corps musclé… Toute cette chaleur, c’était tellement enivrant ! Un délice qu’il avait failli oublier par sa propre bêtise. Peut-être même l’aurait-il perdu s’il avait continué sur cette voie !
Cette idée fit son chemin jusqu’à son esprit, et son étreinte n’en devint que plus puissante, plus passionnée. Délaissant les lèvres rougies et gonflées du japonais, il alla dévorer son cou. Et encore, ce terme ‘dévorer’ et bien faible comparé à toute la force, à toute cette passion qu’il mettait dans ce geste si anodin.

« Heero… ! »

Il retourna vers le visage de son amant pour s’emparer de ses lèvres. Sa main gauche caressait le dos du pilote aux yeux cobalt.
C’était si bon que de retrouver toutes ces sensations…

« Seigneur… »

Il voulait lui faire l’amour… Avec tendresse, avec bestialité, avec tous les sentiments à son égard. Il voulait lui montrer qu’il l’avait toujours aimé, mais qu’il avait seulement été aveuglé. Il voulait s’excuser nom d’un chien ! S’excuser et lui montrer que dans ce monde, il n’y avait plus que lui…
Bien sûr, Duo aurait été capable de le prendre là, contre un arbre, dans le froid, mais ce n’était pas dans ses habitudes. Il lui ferait l’amour, mais pas ici…

Heero poussa un petit cris dans le baiser, puis y répondit en s’accrochent désespérément a lui. Sentant les mains sous ses fesse, et se laissant soulever. Le garçon accrocha ses jambes autour de la taille du natté.

Chaque baiser, brûlait sa peau, bon sang, qu’il l’aimait, il voulait faire l’amour avec lui. La. Tout de suite, contre cet arbre, sous cette pluie battante.

Quand Duo marqua sa gorge sauvagement, il fit pareille, gémissent soupirant de désire et d’amour. Dans l’ivresse du moment, Heero retira le haut de Duo, voulant sentir sous ses mains sa peau froide et bouillante à la fois. Tout son être réclamait Duo tout de suite.

« Ha Duo ! »

Gémit-il en laissant le passage a sa gorge, puis il répondit a nouveau aux baisez profond donner, échanger, volé. Heero ne pouvait pas se passez de Duo, il l’aimait a en crever, il donnerait sa vie pour lui. Il donnerait sa vie pour les gens qu’il aimait, Hagen, quitta son esprit, s’égarant dans le plaisir et le désire.

Il avait envies de Duo tout de suite, et le lui faisait sentir également.

Invité

Le froid du temps donna une claque à Duo, lui rendant le peu de lucidité qu’il avait avant d’avoir Heero dans les bras.
Ses caresses se firent plus douces jusqu’à s’arrêter, tout comme ses baisers. Enfin, il cessa tout mouvement, regardant juste Heero dans les yeux avant de lui caresser la joue.

« Doucement angel… Pas ici, j’veux pas le faire ici… » confessa-t-il d’une voix au timbre doux et amoureux. « Pas ici angel, rentrons… »

Non, lui ne voulait pas lui faire l’amour sous cette tempête. Il voulait pouvoir aimer ce corps dans la chaleur et l’intimité de leur chambre commune. Il avait envie de le briser de plaisir, puis de le reconstruire avec amour, et de recommencer ce cycle passionné.
Duo lui sourit tendrement, continuant de semer quelques baisers çà et là.

Plus un mot ne fut prononcé de sa part. Il gardait Heero contre lui, le laissait tenir son habit, et sous la pluie, le porta tel son fardeau le plus précieux. Un bijou qu’il ne pouvait plus délaisser à présent.

« Je vais te faire crier, hurler mon nom, tellement que tu n’auras plus de doute que tu n’appartiens qu’à Shinigami… » souffla-t-il dangereusement à l’oreille de son amour.

Il lui mordilla gentiment l’oreille, un sourire impatient sur les lèvres.

Le japonais reprit peut a peut pied aussi et fut reposer a terre, els petit baiser lui faisait plaisir, et il souri doucement. Un simple sourire de joie.

Etrangement il rougi au surnom, Hagen aussi savait le faire rougir, mais Duo le rendait cramoisie, surtout quand il le souleva comme une jeune marier, direction leur chambre commune.

Avec les parole, il se doutait que Duo ferait ce qu’il avait dit, comme il l’avait déjà fait par le passer, lui aussi voulait le faire au chaud, dans l’intimité.

Le garçon commença a avoir froid et se resserra contre Duo en ferment les yeux.

« Je t’aime… »

[direction leur chambre comune]